Focus sur les 3 défis techniques majeurs du chantier ENEDIS à Blois

En amont de sa mission d’organisation et de pilotage du chantier, en partenariat avec Essor, Manehome a dû apporter des solutions techniques pour concrétiser le concept architectural. 3 défis techniques majeurs ont été relevés :

• La “signature” de ce bâtiment : une façade de 13 m de haut en béton apparent
  L’entrée principale donne sur un immense mur en béton gris, brut et épuré. Ce type de finition impose une solution technique innovante, le bétomur pour un rendu parfait. Ces murs béton préfabriqués sont ultra-performants en terme d’isolation. Anticorrosion et étanche à l’air, le mur est également adapté à toute zone de sismicité 1 à 5.
  Les différents éléments, fabriqués hors site, sont assemblés sur place, ce qui implique une organisation rigoureuse de toutes les interventions.

• Faire cohabiter la structure béton et la structure à ossature métallique
  Assurer la jonction des deux types de structures est un véritable dilemme : l’évolution dans le temps des deux types de matériaux est très différente, ce qui ne permet pas de les lier. Pour autant, l’étanchéité doit être parfaite. Bureaux d’études et entreprises intervenantes ont donc travaillé ensemble pour identifier les solutions techniques, et choisi de mettre en attente les deux structures pour se coordonner et les achever simultanément, et non l’une avant l’autre. Finir l’une avant l’autre aurait pu créer des ponts thermiques et des défauts d’étanchéité. La coordination de la réflexion et le sens du collectif ont été très importants dans cette phase.

• Aménagement modulaire des cloisons avec un haut niveau de traitement acoustique
  Le bâtiment est réalisé avec un niveau d’isolation acoustique élevé, rarement mis en œuvre dans des locaux tertiaires. Ce qui a nécessité une étude préalable complexe.
  Le défi est cette fois de combiner un haut niveau d’isolation acoustique, avec des cloisons mobiles en verre qui permettent de redistribuer totalement les espaces de bureau et de réunion en cas de besoin et les réseaux électriques et informatiques qui passent en faux-plafond et faux-plancher.
  Sans cas préexistant auquel se référer, il a fallu tout d’abord faire les calculs de manière théorique, puis faire un test grandeur nature dans une salle témoin. Les tests acoustiques ont validé la solution technique qui a alors été déployée sur les 3 450 m² de la partie tertiaire.